Comment sera organisé le stationnement ? Le projet prévoit-il un nombre de places suffisant ?

A ce stade du projet, le nombre exact de places de stationnement n’est pas encore arrêté. L’objectif est toutefois de conserver une capacité proche de l’existant. Actuellement, le site compte 140 places publiques, reparties entre le parking du Lavoir et de l’Église. Le projet a pour objectif d’en restituer un nombre similaire ainsi que des arrêts-minute pour faciliter l’accès rapide, notamment à la pharmacie.

En sus, le projet prévoit des places de parkings privées pour les logements.

Ce projet bénéficiera d’une desserte optimale en transports en commun: la ligne de bus n°3 passe toutes les 15 minutes, et l’ouverture de la halte ferroviaire de Bidart est espérée pour 2029.

Comme aujourd’hui, le stationnement sera réglementé, mais les modalités exactes restent à définir. L’objectif est de favoriser la rotation des véhicules afin de faciliter l’accès aux commerces et services pour les habitants et d’éviter les stationnements de longue durée.

Des stationnements pour vélos seront aménagés en surface, ainsi que des emplacements sécurisés à l’intérieur du parking public.

Quelles seront les hauteurs des immeubles ? Ces nouvelles constructions ne risquent-elles pas de défigurer le centre historique de Bidart ?

Loin de se limiter à une contrainte, la topographie du site constitue un atout : elle facilite l’intégration de bâtiments en hauteur tout en préservant des perspectives sur le paysage environnant.

Les bâtiments prévus auront des hauteurs comprises entre un étage (R+1) et trois étages avec combles (R+3+combles). Ces gabarits restent cohérents avec les constructions déjà présentes dans le centre-bourg, comme celles des rues de la Madeleine ou d’Erretegia.

Sur le plan architectural, le projet s’inscrit dans le périmètre délimité des abords de l’Église de l’Assomption. Une attention particulière sera portée à l’intégration du projet dans son environnement. L’objectif est de préserver l’identité du village et d’assurer une continuité harmonieuse avec le bourg bas.

Bien que le site permette d’accueillir davantage de logements, la commune envisage environ 70 logements seulement. Ce choix permet de privilégier les espaces végétalisés sur le site et ainsi offrir de nouveaux espaces de convivialité aux habitants et qui seront également ouverts à tous les Bidartars.

Pourquoi encore construire des nouveaux logements ?

Le projet vise à répondre aux évolutions des besoins des habitants, notamment en facilitant la décohabitation et en permettant aux jeunes de se loger, et propose des logements adaptés aux familles et personnes âgées. Il s’agit aussi de répondre aux obligations de production de logements qui s’imposent à la commune (loi SRU, Programme Local de l’Habitat...)

Sur les quelques 70 logements envisagés, 70% sont envisagés en locatif social et en accession sociale (Bail Réel Solidaire), en résidence principale exclusivement.

Il s’agit de proposer un lotissement communal nouvelle génération, pensé comme un quartier résilient, durable et végétalisé, où l’on peut accéder facilement aux commerces, aux services et aux équipements du centre-bourg, en quelques minutes à pied.

Pourquoi ne pas créer des halles commerciales ?

Le choix s’oriente vers des commerces de proximité indépendants — boucherie, poissonnerie, primeur, etc. — en complémentarité avec l’offre existante. L’objectif est clair : ne pas faire concurrence au marché traditionnel ni aux restaurants déjà en place.

Le modèle économique des halles commerciales, parfois évoqué, repose en grande partie sur la restauration, avec des coûts élevés pour les commerçants qui se répercutent souvent sur les prix. À l’inverse, ici, l’offre commerciale se veut complémentaire, accessible et adaptée aux besoins quotidiens des habitants. Ainsi, il n'y aura pas de restaurants supplémentaires créés.

Ce nouvel espace viendra en complément de la place Sauveur Atchoarena, qui restera le cœur des rassemblements et de la convivialité. Les futurs espaces communs, plus intimistes, offriront un cadre agréable et apaisé pour les habitants et visiteurs.

Que prévoit le projet sur les espaces publics ?

Le projet accorde une place importante aux espaces publics, pensés pour favoriser le lien social, la détente et les usages du quotidien. Une aire de jeux est prévue sur la partie haute de l’opération, en plein cœur d’un parc arboré.

A ce stade du projet (juillet 2025), des systèmes d’emmarchement sont envisagés pour relier les différents niveaux, tout en apportant du rythme et de la fluidité à la circulation piétonne.

Le talus naturel et sa végétation seront préservés, et environ une centaine d’arbres et d’arbustes seront plantés dans les espaces publics afin d’enrichir la biodiversité et d’améliorer le confort climatique.

Le projet adopte une gestion douce des eaux pluviales grâce à l’aménagement de noues paysagères.

Conçu à l’échelle du piéton, il favorise les déplacements doux et la convivialité de proximité. Il incarne l’idée d’une « ville du quart d’heure », où les services, les commerces et les espaces publics sont accessibles rapidement, à pied, dans un cadre agréable et apaisé.

La place Sauveur Atchoarena, pensée pour accueillir les événements majeurs, sera complétée par les espaces végétalisés d’Horizon « Trois Couronnes » qui apporteront nature et confort au cœur du village.

Que va devenir la Gratuiterie SELgarrekin ?

Le projet prévoit la relocalisation de la Gratuiterie SELgarrekin dans les locaux actuels du CCAS qui déménagera lui-même dans l’ancienne gendarmerie après des travaux de réaménagements en cours d’étude. Cette relocalisation, envisagée en concertation avec l’association, s’inscrit dans le cadre plus large de la création d’un pôle social et solidaire, qui rassemblera plusieurs services à destination des habitants dans ce secteur.

À ce stade, aucun aménagement lourd de type passerelle ou passage souterrain n’est envisagé. Le projet prévoit de conserver les traversées piétonnes existantes (comme le passage souterrain existant) tout en renforçant leur sécurité.

Si le dispositif précis reste à définir, plusieurs pistes sont à l’étude, comme l’instauration d’une zone 30 ou l’aménagement de plateaux ralentisseurs, afin d’apaiser la circulation et sécuriser les déplacements piétons.

Comment vont s’organiser les travaux ?

La phase opérationnelle du projet n’a pas encore commencé. Le calendrier, dépendant de l’avancement des études, n’est pas encore arrêté. Lorsque les travaux débuteront, un espace de dialogue sera mis en place pour vous informer et associer les riverains tout au long du chantier. Le stationnement restera accessible et l’accès à la pharmacie sera toujours garanti.