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Culture
Galerie Pili Taffernaberry
--> Téléchargement du programme d'avril à juin 2023 en bas de page.
Didier Demé alias 2mé, artiste né en 1970 est un ébéniste illustrateur, sculpteur. Très tôt, l'artiste s'approprie le bois en alliant son goût pour la tradition et son envie de confectionner des œuvres à la recherche d'une certaine perfection.
Il apprécie la densité de la matière et sa pérennité qui sont une source d'inspiration. Il s'agit moins d'un combat entre lui et la matière que d'un dialogue entre douceur et sensualité des courbes.
Ses sculptures sont toujours plus végétales, mystérieuses et brutes. 2mé joue avec les apparences en créant des trompes l'œil qui donnent à distance l'illusion de la réalité permettant aux spectateurs de s'approprier son travail avec leurs propres regards.
Sa force créatrice et son envie d'offrir au bois une métamorphose résolument Pop donnent naissance aux sculptures acidulées telles que des glaces ou des coulures de bois qui fondent littéralement dans son atelier.
+ d’infos : www.instagram.com/2me_sculpteur
Le travail actuel de Stéphanie Stindel puise son inspiration dans le paysage basque et le pastoralisme des hauteurs de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans un style très contemporain. Le choix des sujets peut-être inattendu, comme des portraits de brebis en gros plan, avec un paysage simplifié et un ciel laissé blanc, où une vue de l'Adartza traité dans des couleurs acidulées. Néanmoins, une base solide de paysages caractéristiques de l'Euskadi, avec toujours les brebis comme personnage principal donne à l'ensemble un rendu atmosphérique clair.
Bio : Diplômée de l’école Esmod à Paris en design textile, Stéphanie Stindel glisse progressivement de la mode (elle sera directrice artistique dans des maisons basées à Paris, Hong Kong et New York pendant 20 ans) vers la peinture et l’art contemporain. Elle se forme à la technique classique de l’huile avec une restauratrice de tableaux. Technique dont elle cherchera plus tard à se défaire pour épurer, gagner en impulsion, en énergie. Son travail a longtemps été marqué par une recherche sur l’identité sexuelle, la question du genre. Sa prédilection pour le portrait s’est traduite par des portraits d’hommes jeunes, presque adolescents, capturés au moment où le féminin et le masculin sont encore très proches, indéfinis. Ce moment où l’être prévaut sur le genre. Son travail est à présent basé sur la recherche du paysage tendant vers l’abstrait et fortement influencé par l’Euskadi.
Isabelle Omer Billard évoque ici les marques du mouvement, de l'usure du temps, des effets graphiques qu'impose la présence et que laisse l'absence. Il s'agit d'une série qui explore la peinture gestuelle, la superposition de couches de peinture étirées , effacées puis retirées, puis de nouveau recouvertes. Les tableaux ne sont pas seulement des peintures mais des objets dont les surfaces s'apparentent à des patchworks tissés les uns sur les autres, à des empreintes usées par le frottement mais aussi à des vitraux de par leurs formes et leur translucidité. Ces "fenêtres" comme elle les appelle dialoguent avec les grands formats sur toile sur lesquels elle exprime clairement les mouvements des herbes folles sous l'effet des intempéries dans le jardin qui entoure son atelier. L'immobilité d'un côté, le mouvement de l'autre, la suggestion de l'un à travers l'autre.
Pascal Billard est très inspiré par la BD, la SF ou le surréalisme. Il extrait de ses blocs de grès ou de calcaire, des créatures hybrides, aux formes arrondies, blanches, proches de l'humain ou de l'animal. Elles sont parfois composites, imbriquées de bois, de fer, d'objets détournés telles que des pièces démantelées de machines à coudre, à écrire, phare de moto, gramophone.. souvent occupées à leur tâche, sur des sujets qui le préoccupent et qu'il tourne en dérision, Pascal brosse des portraits absurdes sous couvert d'humour non dissimulé. Les formes animalières sont improbables : oiseaux quadrupèdes à tiroirs, licornes, poissons volants... mais aussi des tractopelles, une diligence et quelques objets, jerrican, briques de lait, briqués qu'il imagine fossilisés. Les œuvres de Pascal s'inscrivent plutôt dans le courant de l'art singulier.
Juliette June présente le travail des huit artistes de son atelier "Artiste en exercice" de l'association Ilargi Taldea, lors d’une exposition intitulée "Effervescence". Aux peintures à l’huile, acrylique, aquarelle, encre, fusain, collage et technique mixte, vient s’ajouter un essai édité qui tente de répondre à la question : « C’est quoi être humain ? »
Chaque artiste suit sa ligne de conduite et un point commun émerge entre toutes : la volonté de mettre sur un support pérenne un sentiment éphémère. D’ une lumière sur une vague juste avant l’orage, à la sensation du bout du monde à Cape Flattery, en passant par un visage vieux de 15 000 ans sur la paroi d’une grotte de Nouvelle-Aquitaine. Comment transmettre la fugacité de cette impression ou au contraire comment en ancrer la solidité, ce questionnement met l’esprit en effervescence.
Les artistes : Béatrice Bizot, Marie Dupont, Anika Helias, Anne-Marie Lalague, Anne Larrarte, Ciselle Margeride, Florence Plassat, Sylvie Tricard.
+ d’infos : www.ilargitaldea.blogspot.com
Éric Le Blanche (1951-2016) a œuvré toute sa vie dans le secret de la Villa Palatine, nom qu’il avait donné à sa demeure de Vouvant, en Vendée. Il a recouvert de fresques les murs de sa maison et a réalisé plusieurs dizaines de milliers de dessins. Son œuvre, découverte après sa mort, a été en partie détruite, à l'exception d'un certain nombre de réalisations sauvées par L’Institut Éric Le Blanche, le Département de la Vendée et quelques collectionneurs.
Toujours inspirée, parfois visionnaire, l'œuvre d'Éric Le Blanche est un véritable hymne à la Beauté.
+ d'infos : www.ericleblanche.com
Dernière mise à jour : 14 avril 2023